30 septembre 2006

Dôme du Goûter

30 Septembre 2006.
Tout comme l'an dernier, les beaux jours de Septembre sont l'occasion de tenter à nouveau l'ascension du Mont Blanc. Cette année, les données sont différentes: Les refuges ne sont plus gardés et le tramway du Mont Blanc ne circule plus. C'est donc au départ de Bionnassay et en 3 ou 4 jours que nous tenterons d'atteindre les 4810m.

Le soleil passe au dessus de l'Aiguille de Bionnassay lorsque nous arrivons au parking (1400m).


On passe à la gare d'arrivée du Tramway (2400m), le Nid d'aigle a retrouvé son calme ...
Puis on monte au refuge de Tête Rousse (3100m). Les bouquetins peu farouches sont comme d'habitude au rendez-vous.


L'aiguille et le refuge du Goûter seront pour demain.


Au refuge, les gardiens font leur bagage et ragagnent la vallée par la voie des airs. Quelques instants plus tard, nous sommes seuls dans le petit local d'hiver.


La face nord de l'aiguille de Bionnassay est toujours aussi belle ...


En début de soirée, un groupe de suédois redescendant du Mont Blanc nous rejoignent.
Le soleil se couche, il est temps de rejoindre le dortoir.


Samedi, le beau temps est très incertain, on prend donc la décision de tenter directement le sommet demain.
Au réveil, les jambes sont déjà lourdes, après les 1700m de la veille ... mauvais signe ...
On arrive au refuge du goûter 2h plus tard. Mes jambes sont décidément bien dures aujourd'hui !
Après une petite pause pour se réchauffer, on repart en direction du dôme du goûter, prochaine étape avant le Mont Blanc.
Mais je cale juste au dessus du refuge. Je laisse alors Alex et Martin continuer sans moi. Ils n'auront peut-être pas d'autres occasions de faire le Mont Blanc, avant de rentrer aux Etats-Unis et au Danemark.


J'attend alors l'arrivée du soleil.
Seul, à 3900m, sous le ciel bleu, y'a pire !


De retour au refuge, je suis seul dans la salle à manger habituellement bondée de monde.
Le soleil me rejoint rapidement et vient dégeler la grosse boîte de conserve qui sert de refuge.


Alex et Martin sont de retour plus tôt que prévu. Ils se sont arrêtés au Dôme du Goûter (4300m), trop fatigués, dommage !
La journée passe alors tranquillement, ponctuée de thés et d'alpinistes exténués de retour du toît de l'Europe.
On ne se lasse jamais de cette vue ...


De l'autre côté, les crevasses du Glacier des Bossons sont loin d'être bouchées.


Puis le soleil décline sur l'horizon, où on apperçoit la Chartreuse derrière la brume.


La nuit à 3800m passe très bien, on fait le plein de globules rouges.
Le lendemain, il faut tout redescendre car les nuages arrivent.


2500m plusbas, nous retrouvons la voiture et le camp de base des Bufflier pour une douche réparatrice.
En bref, 3 jours de soleil sur les contreforts du Mont Blanc, loin de la foule de l'été, de quoi donner envie d'y revenir, encore et encore ... mais en meilleure forme !

09 septembre 2006

Arrêtes du Gerbier

9 Septembre 2006.
Après la tentative avortée de l'an dernier, retour avec le CAF aux arrêtes du Gerbier.
Cette fois, nous rejoindrons les arrêtes par le pilier des marmottes, escalade facile en terain d'aventure au programme ...

Petite marche d'approche en direction des piliers du Gerbier.


Nous choisissons celui du milieu: le pilier des marmottes.


Le départ est un peu scabreux, entre touffes d'herbe et gravier, mais toujours avec le sourire !


On a alors une vue imprenable sur le pilier Martin, qui sera pour une autre fois ...


Après une belle longueur sur un rocher plus propre, on retrouve l'herbe sur la dernière longueur peu inclinée.


On finit alors en corde tendue jusqu'aux arrêtes; où le ciel commence à se couvrir.
Une courte balade sur les arrêtes.


Puis c'est le passage du peigne.
Chacun sa technique: assis ... accroupi ...


... ou debout, bien joué Ruben !


On trouve alors le rappel final, qui se fait sous la pluie.
Le soleil est de retour alors que nous longeons les arrêtes sur le chemin du retour.


Une belle sortie à faire où à refaire, les variantes sont nombreuses !

03 septembre 2006

L'Agneau Noir

3 Septembre 2006.
Après 3 heures de route pour contourner les Ecrins, nous arrivons enfin au Pré de Madame Carle. Le groupe est encore une fois international: 1 Allemand, 1 Italien, 1 Polonais, 1 Américain et 1 Français !!!
La montée au refuge du Glacier Blanc nous permet de nous dégoudir les jambes avant d'aller grimper un peu sur les rochers alentours.

Au passage, on passe le bonjour à la gardienne du sentier.


Puis c'est la terrasse du refuge qui nous acceuille.


Lever de lune sur le Pelvoux, bonne nuit !


Quelques heures plus tard, c'est le soleil qui illumine le Pelvoux.


Une belle vire permet d'acéder au col de Monétier.


Le glacier Blanc commence à se découvrir.


Le glacier et les dômes de Monétier sont décidément bien secs ...


Le Pelvoux ne nous quitte pas.


Plus haut, on arrive à la partie délicate: le Col Tuckett.


Le col est tellement sec que les rochers ne cessent pas de tomber. Il faut alors passer à droite, sur des rochers qui ne tiennent pas beaucoup plus. Mais en prenant notre temps, on arrive finalement au col. Seuls Ruben et Tadeck resteront en bas (et seront très patients jusqu'à notre retour ...).
La vue se dégage alors totalement sur le Glacier Blanc et la Barre des Ecrins.


Au dessus, le rocher est bien meilleur, on peut enfin se faire plaisir.
Ce sera donc 1 Allemand, 1 Américain et 1 Français au sommet (3664m) !!!


On a pris de la hauteur depuis le glacier ...


La Barre des Ecrins, toujours aussi impressionnante.


Et au loin, le Mont Blanc, et tous les Alpes du Nord.


Pour la descente, un rappel permert d'arriver au col.


Ensuite, il a fallu aller le plus vite possible et rester sur le côté du couloir afin d'éviter les incessantes chutes de pierres. Bref, on était bien contents de retrouver Ruben et Tadeck, tout bronzés ...
Vu les conditions, on a mis plus de temps que prévu. On est finalement revenus aux voitures juste à temps pour une omellette montagnarde au refuge de Madame Carle.

Mais les 3 heures de route jusqu'à Grenoble seront finalement le plus difficile de la journée ....