Aiguille de la grande Sassière.

26 Juin 2005.
Sortie collective du CAF de l'Isère à l'Aiguille de la Grande Sassière, dans le massif de la Vanoise.
Nous installons le camp de base près du lac du Saut, non loin de Tignes, à 2300m.


Pour ma part, je profiterai de la place de libre dans le Van de Yves, merci !
Nous partons vers 5h à la frontale pour rejoindre la crête qui domine notre campement. Le soleil se lève losque nous y parvenons. Le Mont Pourri s'illumine.


Plus haut, nous arrivons aux premières neiges et nous avons une magnifique vue sur la Vanoise et l'Italie.


Les silhouettes du groupe se détachent devant la Grande Casse, point culminant de la Vanoise.


Nous prenons pied sur le glacier un peu plus loin, nous allons essayer de rejoindre le sommet par l'arrête nord (celle de gauche).


Arrivés sur la pente finale, on se rend compte qu'elle est totalement gelée. Vu notre nombre, nous préférons faire demi-tour et passer par la voie normale.


La voie normale est totalement vierge de neige, étonnant pour un sommet à 3747m !!!


Du sommet, on voit toute la chaîne du Mont Blanc, de son côté Italien. Nous sommes en effet sur la frontière...


Les hauts sommets Italiens.


La Grande Sassière.


La face sud est peu engageante...


Mmmm la Vanoise !


D'étranges fleurs se sont perdues sur ce sol rocailleux et austère.


De retour au camp de base, nous profitons de l'herbe fraîche pour soulager nos pieds fatigués sous le sommet vaincu.

Cordée de Gaillac au Gioberney.

18 et 19 Juin 2005.
Ce week-end, ce sera alpinisme en famille, ma soeur sera derrière moi sur la corde.
On prend la direction de La Bérarde, dans les écrins. Nous monterons l'après-midi au refuge de la Pilatte pour aller le lendemain vers le Gioberney (3400m).
Le refuge se situe tout au fond de la vallée du Vénéon, au pied du glacier de la Pilatte.

Arrivés au refuge, le ciel se couvre et le glacier de la Pilatte est bien sombre ...


Il fait bien meilleur dedans !


On part vers 5h en direction du glacier du Gioberney. Le soleil se lève à peine.


Nous arrivons 2h30 plus tard au col du Gioberney (3300m). Nelly ne se sent pas d'attaque pour grimper la petite arrête qui mène au sommet. Mais la vue du col est déjà pas mal ...


Ma soeur révise les noeuds d'encordement avant de redescendre.


Ma première en tant que premier de cordée ...


A chacun son tour de ranger la corde ... avec classe, bien sûr !


Les chaussures de location de ma soeur auront raison de ses pieds fragiles !


La descente jusqu'à La Bérarde sera longue et pénible. Nelly est épuisée mais, il me semble, contente ...

On remet ça quand ???

Ecole de glace et refuge du Couvercle.

11 et 12 Juin 2005.
Ecole de glace organisée par le CAF de l'isère, étape obligatoire pour aborder l'alpinisme.
Nous sommes un groupe d'une quinzaine de personnes pour cette première école de glace de l'année.
Elle se déroulera sur la Mer de Glace, célèbre glacier de la vallée de Chamonix. Arrivés à la gare de Montenvers, nous nous dirigons vers le glacier.


Des échelles permettent de prendre pied sur la glace où nous chausseront les crampons et nous encorderont. C'est l'occasion de réviser les noeuds d'encordement appris quelques semaines plus tôt en école de neige.


Entre les crevasses, les premiers exercices commencent: Marche sur pentes raides et gelées avec les crampons, en descendant, en montant, en traversée, tout y passe. Utilisation du piolet, installation d'un relai avec le piolet ou des broches à glace ... je sais pas si on pourra tout retenir ...


En fin d'après-midi, on remonte la Mer de Glace pour se rendre au refuge du Couvercle.


Des échelles permettent d'accéder au refuge.


De la terrasse du refuge, vue imprenable sur la célèbre face nord des grandes Jorasses.


Le lendemain matin, on fait le chemin inverse. Certains préfèrent s'encorder dans les échelles.


Sur la Mer de glace, on s'aventure un peu entre les crevasses pour se rendre compte de leurs dangers. De retour sous la gare de Montenvers, on prend le temps de faire quelques derniers exercices. La technique du mouflage, indispensable pour sortir d'une crevasse un compagnon de cordée, est difficile à assimiler. Notre président fait le cobaye pour l'occasion.